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Le CRILCQ félicite Anik Demers-Pelletier, récipiendaire du concours hiver 2019 de la bourse d'excellence Denis Saint-Jacques

Anik Demers-Pelletier, sous la direction de Martine Roberge, reçoit la bourse d’excellence Denis Saint-Jacques pour son projet de doctorat « Étude du processus de patrimonialisation du village de Saint-Élie-de-Caxton ».
Après ses études de baccalauréat en langues de l’Université Laval, Anik Demers-Pelletier a étudier la germanistique à l’Université Libre de Berlin. Quelques années plus tard, elle a complété une maîtrise en linguistique à l’Université du Québec à Montréal, puis obtenu un certificat en anthropologie de l’Université de Montréal. Particulièrement intéressée par l’ethnologie du proche, elle termine présentement des études doctorales en Ethnologie et patrimoine à l’Université Laval. Le sujet de sa thèse est l’étude du processus de patrimonialisation du village de Saint-Élie-de-Caxton. 
Pendant ses études de doctorat Anik Demers-Pelletier a participé à un projet de recherche intitulé Entre conte et humour qui vise à développer une nouvelle approche de recherche sur l’humour à partir de l’étude de cas fournie par les récits de l’auteur-conteur Fred Pellerin. Elle est également l’auteure de plusieurs communications et publications sur le sujet du développement des voyelles orales du français chez des enfants sourds ayant reçu un implant cochléaire, sur les groupes religieux au Québec et sur les manifestations culturelles au Québec. Enfin, depuis 2010, elle est chargée de cours en linguistique à l’Université du Québec à Montréal.
  
Résumé de la thèse
Comme c’est le cas pour bien des villages au Québec, celui de Saint-Élie-de-Caxton, en Mauricie, a connu l’exode rural. L’école était sur le point de fermer, il n’y avait plus d’enfants. Puis, au début des années 2000, un certain Fred Pellerin a commencé à se démarquer avec les contes de son village, peuplés de personnages colorés qui ont « vraiment existé ». Au fil des ans, les « curieux » se sont faits de plus en plus nombreux et ont pu être témoins de la solidarité, du sentiment d’appartenance et d’identification au territoire de la communauté caxtonienne qui s’est complètement approprié l’univers de son ambassadeur. Aujourd’hui, le village revit avec ses visites guidées estivale et hivernale, son Garage de la Culture, ses restaurants et lieux d’hébergement, et avec toutes les jeunes familles qui s’y sont installées, l’école « déborde »! C’est donc l’ensemble de ce processus de reconnaissance, d’appropriation et de transmission de la part de la communauté qui a été étudié dans le cadre de ma thèse.