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Conférence
Université Laval

Une causerie littéraire avec Mylène Bédard (CRILCQ, Université Laval)

Mylène Bédard (CRILCQ, Université Laval) prononcera la conférence «  La correspondance féminine comme lieu de création, de réflexion et d’affiliation » dans le cadre d’une causerie littéraire organisée par le Centre Anne-Hébert, en collaboration avec le projet de recherche "Archives et art poétique" (Nathalie Watteyne, CRILCQ, Université de Sherbrooke, CRSH) et la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke.

Informations

  • Date: jeudi, 11 avril 2019
  • Heure: 12 h à 13 h
  • Lieu: Au local A4-380, de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke

Description des organisateurs

Longtemps considérée "comme la littérature de ceux – ou de celles – qui n’écrivent pas, ou ne devraient pas écrire" (Planté, 1998) et associée aux femmes pour les maintenir, au mieux, dans les échelons inférieurs de la sphère littéraire, au pire, à l’extérieur de ses frontières, la lettre semble souvent avoir été conçue par les femmes comme lieu de résistance à l’exclusion politique et à la marginalisation culturelle et littéraire. À partir d’exemples de lettres féminines des XIXe et XXe siècles, nous verrons comment la correspondance, dans son contenu et sa matérialité, permet aux femmes de négocier la séparation des sphères publique et privée en fonction des sexes et d’explorer différentes modalités de circulation et de transmission du savoir.

Mylène Bédard est professeure adjointe au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval. Elle est membre régulière du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et de l’équipe de "La vie littéraire au Québec". Une version remaniée de sa thèse de doctorat a paru en 2016 aux Presses de l’Université de Montréal sous le titre "Écrire en temps d’insurrections: pratiques épistolaires et usages de la presse chez les femmes patriotes (1830-1840)" et s’est méritée le Prix du Canada en sciences humaines et sociales (2017). Ses travaux en histoire littéraire et culturelle du Québec s’intéressent aux pratiques littéraires des femmes, aux genres de l’intime ainsi qu’à la presse.